Conclusion

Nous voilà au terme des neuf propositions consacrées à ce singulier instrument au travers duquel Pierre Apian propose une sorte d'introduction à l'astronomie. Son instrument de papier, véritable cadran solaire, nous invite, à passer de la théorie à la pratique et à résoudre des problèmes de type astronomique à l'aide d'un outil ludique.

Dans ses ouvrages Cosmographicus Liber et dans Astronomicum Caesarum, Pierre Apian a proposé d'autres instruments de papier aussi beaux et riches d'enseignement. J'imagine le contentement de ses lecteurs du XVIe siècle devant ces chefs d'œuvres d'imagimation et de savoir-faire.

Même si nos beaux livres d'astronomie contemporains sont mille fois plus riches de savoir, de justesse et de vérité, ils leur manquent cette force que notre auteur a su atteindre: apprendre l'astronomie à son lecteur par la pratique.

Je ne suis pas latiniste, ni mathémathicien, pas plus qu'historien des sciences. Je pratique l'astronomie sans toutefois être un grand passionné par la théorie. Ce que j'aime, c'est voir, observer, être là sous les étoiles en partageant des moments nocturnes avec mes ami-e-s astronomes amateurs.
Si j'ai tenté d'être tout ce que je ne suis pas, c'est que cet instrument de papier m'a enthousiamé par son origine lointaine, par son efficacité, ses fontionnalités multiples, son esthétique simple et épuré. Cette page est sûrement austère par le nombre de calculs inutiles qui la jalonnent, mais je me suis vraiment amusé en la construisant, en voulant comprendre et vérifier comment ces quelques disques de papier fonctionnaient.
Des erreurs se sont certainement glissées... Quelles soient de calculs, d'interprétations ou de sens n'hésitez pas à me les communiquer, je saurai en tenir compte.